Langue bretonne 18/09/2023
L’OPLB organise depuis 23 ans une campagne annuelle afin de promouvoir l’apprentissage du breton par les adultes. Plus de 160 collectivités territoriales et de nombreuses associations participent à cette action de promotion en diffusant les supports au public. Cette année ce sont 5 000 affiches (dont un millier au format abribus), 16 000 dépliants et 5 000 flyers qui seront diffusés dans toute la Bretagne, en affichage extérieur, dans les bâtiments communaux, dans les commerces ou salons associatifs par exemple.
L’OPLB a décidé d’étendre la diffusion de cette campagne par un nouveau dispositif cette année : les gares des métropoles de Brest, Rennes et Nantes, lieux très fréquentés par les actifs, ont été choisies pour une campagne d’affichage 100% numérique.
Après un cœur l’année dernière, jouant sur l’affect et la transmission de la langue, le nouveau visuel fait ressortir le mot « pok » qui signifie bisou en breton.
Lors de cette conférence de presse dans les locaux de la fédération SKED à Brest, Fulup Jakez a fait le point sur la rentrée des cours hebdomadaires avec l’ouverture de 13 nouveaux lieux d’apprentissage, dans des zones dépourvues d’offre jusqu’à présent comme en Centre-Bretagne (Loudéac, Guerlédan) ou à Fougères. L’offre actuelle atteint près de 200 lieux, permettant la pratique du breton au plus grand nombre, avec près de 3500 apprenants dans toute la Bretagne. En 2022, le nombre d’apprenants débutants a retrouvé le niveau atteint avant la crise du Covid selon les derniers chiffres de l’observatoire des pratiques linguistiques de l’OPLB.
Les formations longues seront proposées dans 15 villes, dont une nouvelle : Dinan (formation délivrée par l’organisme Skol an Emsav).
3 000 personnes ont passé le DCL (Diplôme de Compétence en Langue) en breton cette année, un diplôme d’État venant valider une formation et évaluer un niveau de langue à l'échelle européenne, afin de postuler à un emploi en langue bretonnenotamment. Ces nouveaux brittophones sont pour la plupart des actifs se trouvant dans les grandes zones urbaines. Une filière robuste donc pour répondre aux besoins du marché de l’emploi en breton (enseignement, petite enfance…).
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